Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Nessie 's Eyes

Publicité
Archives
Albums Photos
11 août 2011

Hiver Huile sur toile, 60 * 73

Hiver

Hiver

Huile sur toile, 60 * 73

 

Publicité
Publicité
11 août 2011

Huile sur toile 80*100

Chateau

 

Huile sur toile 80*100

11 août 2011

Lol Huile sur toile, 60 * 73

Lol

Lol

Huile sur toile, 60 * 73

 

11 août 2011

Orage Pastel Sec, 50 * 65.

Orage

 

Orage

 

Pastel Sec, 50 * 65.

26 janvier 2009

Taj Mahal

TajMahal

Taj Mahal, Huile sur Toile 100x100, 400 €

Publicité
Publicité
15 mars 2008

Himba

himbapetit


Himba -- Huile sur toile 81 x 60 cm -- 400 €

Et voilà...

Après trois mois d'abstinence, et un déménagement de la Bretagne au Jura, j'ai enfin repris mes pinceaux...

Ceci à l'occasion d'une exposition avec mon nouvel atelier, sur le thème de l'Afrique...

Expo les 15 & 16 Mars 2008, Collège Aristide Briand, Lons-le-Saunier (39).

A très bientôt ;)...

14 octobre 2007

Les Yeux de Nessa

Yeuxnessapetit

Huile sur toile

72 x 60 cm, 2007

25 septembre 2007

Petite a régné...

Depuis plusieurs lunes tu étais là, hors de ma vue tu grandissais, dans ton
petit coin cachée paisiblement tu subsistais... Puis un matin tu m'apparus, par
quelle audace tu osas sortir de ta cachette, jamais je ne le saurai.
   Tu restais là sous mon regard, tandis que moi, horrifiée par le spectacle que
tu m'imposais, je restais figée devant toi, petite créature noire qui me
défiait! Panique dans ma tête, mon regard se brouille, je ne peux détacher mes
yeux de ta petite personne, huit pattes autour de ta morsure, un ventre rempli
d'oeufs peut-être, colère et répulsion, tu viens de profaner mon territoire...

   Il faut réagir et surmonter le dégout, qu'utiliser pour t'écraser? Je choisis
mon arme, chaussure à fleurs à grosse semelle, je m'en vais te punir de ta
curiosité...
   Empêtrée dans ma taille de géant j'avance lourdement vers toi, tu sembles
m'attendre et puis... Tu m'esquives... Hors de portée tu t'est cachée, je reste
avec ma haine, sous mon évier tu t'es recroquevillée...
   Avais-tu peur, ou bien te moquais-tu, as-tu compris que ta seule apparence
allait te faire mourir,peut-être espérais-tu m'apprivoiser?
  Cache-toi bien, je t'attends, toute la journée je vais te guetter armée d'un
aspi, oui, j'ai recours à ma technologie d'être civilisé, je vais te vaincre
sans même avoir à te toucher...
  Tu es là dans le noir, tu me vois je le sais, le siège a commencé. Une journée
à ton échelle, ca dure des mois, voire des années...
  La nuit tombe et je dois sonner la trêve, de guerre lasse je monte coucher. En
as-tu profité? Lumière éteinte as-tu dansé? Ou bien as tu continué à trembler,
sachant que pour la dernière fois, le soleil allait bientôt se lever...

   Le lendemain, je t'ignore... En apparance... Je m'affaire, je vais sortir.
J'ai pas dormi, obnubilée par ta présence, privée de sommeil je deviens folle.
La porte claque, et tu attends. Je vais revenir, j'ai une surprise pour toi...
   Fini la stratégie, je passe à l'armement chimique. Tranquillement je choisis
le bon produit, loin de toi je savoure ma supériorité, devant la droguerie du
supermarché. J'y mets de l'argent, sure de la qualité, avec mes petites valeurs
d'être civilisé.

   Chemin du retour, j'arrive vers toi... Bien agiter avant usage, utiliser dans
une pièce bien ventilée, je commence à pulvériser. Je sais exactement comment
faire, j'y ai pensé toute la nuit... Commencer par te cerner, surtout ne pas te
laisser une seule chance de t'échapper, ne pas viser, tout asphyxier, l'index
crispé sur le bouton, je t'atomise, fière de ma supériorité. La bombe est
presque vide, je recule et je t'attends...

   Pas longtemps... crachante et suffoquante tu titubes hors de ton trou, pour
sauver ta vie, tu tentes le tout pour le tout... Mais je suis là et je vais
gagner...

   Une dernière pression, giclée d'acide, tes huit pattes se tordent, tout ton
affreux petit corps n'est plus que souffrance et agonie, arrête de gigoter
vas-tu enfin crever, je ne supporte pas de te voir crier et je suis incapable de
t'achever, longues secondes à ton échelle, ca dure des heures, voire des
années... Enfin ca s'est arrêté, je t'avais dit que j'allai gagner.

  Le silence revient, et je contemple ton cadavre. Accalmie apres la victoire,
je reste là, campée sur mes deux pieds, avec ma culpabilité d'être civilisé.

Publicité
Publicité
Publicité